Les journaux reçus ce vendredi à l’APS continuent de décortiquer l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat Macky Sall et la psychose installée par la vente de la viande d’âne dans la banlieue dakaroise. L’Observateur analyse les ‘’clés et code de l’appel de Macky’’. Le journal du Groupe futurs médias (RFM, privé) indique que les politiques, les religieux, la société civile ont tous répondu favorablement à l’appel du président Sall.
Cependant, les contours des concertations annoncées pour le 28 mai n’étant pas ‘’encore ‘’ clairement indiqués par Macky Sall, chaque partie y va de ses propositions pour un dialogue fécond, écrit-il. D’après l’Observateur, les secteurs en crise, comme l’éducation et la santé semblent être la priorité des différentes parties prenantes au dialogue.
Mais, toutes attendent des ‘’consensus larges et forts’’, ajoute le journal selon qui la mise en œuvre des conclusions issues de ces concertations laisse perplexe certains acteurs. Le Soleil pour sa part réléve que ‘’les acteurs craignent une focalisation sur les affaires politiques ‘’ en s’entretenant avec les partis membres de la mouvance présidentielle, de l’opposition et de la société civile.
Momar Samb, membre de cette coalition déclare dans le quotidien national que l’appel lancé par le président de la République est ‘’une nécessité pour une gouvernance démocratique’’, tandis que Babacar Gaye du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) constate ‘’un glissement sémantique dans la démarche de Macky Sall’’. Mouhamadou Mbodj du Forum civil dont les propos sont repris par cette parution estime qu’il ne faut pas que l’on bloque sur l’agenda politique seulement’’. Mamadou Mignane Diouf du Forum social à quant à lui demander aux acteurs politiques ‘’de se parler sur l’essentiel du pays’’.
La Tribune de son côté écrit à sa une que le député Modou Diagne Fada est’’ indésirable’’ à l’ Assemblée nationale en indiquant que le PDS a déposé une lettre d’exclusion sur la table du président Moustapha Niasse. Le journal souligne que les libéraux ont dans leur courrier soulevé l’article 60 de l’Assemblée nationale pour reprendre le mandat de député à Modou Diagne Fada et du coup le contrôle du groupe parlementaire des libéraux et démocrates.
Le député Fada démissionnaire du PDS vient de créer un nouveau parti (Les réformateurs démocrates Yessal LDR).Il a déclaré dans La Tribune qu’il a saisi les instances de son parti pour prendre une décision par rapport à cette situation. ‘’Le groupe parlementaire n’est pas régi par le règlement intérieur du PDS. Il est régi par l’Assemblée nationale’’ a-t-il tenu toutefois à préciser dans les colonnes de ce journal.
La psychose installée par la vente de la viande d’âne dans la banlieue de Dakar, la capitale sénégalaise, est aussi relatée par les quotidiens. Le Populaire est revenu sur la sortie des bouchers qui ont accusé des responsables de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS, ex-SERAS) d’avoir favorisé la viande sur le lieu. ‘’Depuis 20 ans, on abat des ânes ici (SOGAS).Ce sont les Chinois qui en achètent pour leurs chiens. On en approvisionne le parc national aussi.
La peau est aussi vendu à 35.000 francs l’unité pour être exportée’’, ont-ils révélé au journal. Mbargou Lô, le directeur des services vétérinaires révèle dans les colonnes du Populaire que ‘’556 têtes d’ânes ont été abattues au niveau de la SOGAS pour un tonnage de 30.000 tonnes conservées à moins de 18°C dans un conteneur. Mais pour la circulation de cette viande, il a demandé à relativiser le phénomène, soutenant que la viande prise sur le marché ne peut pas provenir de la SOGAS
. Mbargou Lô qui n’exclut pas le problème de l’abattage clandestin préconise dans ce cette parution la redynamisation de la brigade de lutte contre ce fléau. L’As a de son côté mis en exergue les propos du chef de service départemental de l’élevage de Dakar Ousseynou Niang Diallo qui fait état des risques de circulation d’une grande quantité de viande d’âne à Dakar estimée à 55 tonnes. ASB/PON 0 inShare
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